Exposition – Les trésors disparus des églises bonifaciennes

À l’initiative de ce projet, Michel-Edouard Nigaglioni, historien de l’art – qui assure la direction scientifique de l’exposition – et un questionnement simple : pourquoi les églises bonifaciennes, majoritairement gothiques, sont-elles emplies d’œuvres baroques ?

L’exposition répond à cette simple question, en révélant au public l’histoire inédite de diverses œuvres d’art (des retables peints sur bois, des vitraux, des manuscrits enluminés) qui ont été commandées pour les églises de Bonifacio pendant près de deux siècles, entre 1398 et 1578, en pleine période baroque, mais qui ont ensuite disparu, rongées par les termites, les vrillettes et l’humidité notamment.

Grâce au travail de recherche de Michel-Edouard Nigaglioni, en collaboration avec le Directrice du service Patrimoine de la Ville de Bonifacio Hélène Portafax, qui ont retrouvé des traces de l’existence de ces œuvres en Italie, dans divers fonds d’archives, des œuvres similaires réalisées par les mêmes artistes, identifiées dans des églises et des musées prestigieux et des documents d’archives, il a été possible de confronter ces œuvres à leur origines et d’évoquer concrètement et visuellement, l’ensemble des trésors disparus des églises bonifaciennes.

L’exposition est à découvrir à l’Espace Saint-Jacques du 9 au 29 septembre, tous les jours (sauf les lundis) de 10h à 13h et de 15h à 18h, et en continu de 10h à 18h les samedi 16 et 17 septembre, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.

Un catalogue de 128 pages, enrichi de 88 illustrations, accompagne cette exposition et est en vente à l’Espace Saint-Jacques.
L’ouvrage aborde la carrière de onze artistes appartenant à l’école génoise ou à l’école florentine (dont certains de très haut niveau), qui ont été amenés à travailler pour Bonifacio.

Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse de l’exposition.